Non, je ne crois pas : je ne supporte plus les êtres humains.
... passé Noël avec des êtres humains, et à 23h00 j’ai couru me cacher dans mon ermitage, seul, sur mon promontoire, sous les étoiles.
Hier soir pareil, il y avait une grande grillade chez Vera pour fêter le baptême de Beny, et pareil que pour Noël, et même un peu pire, puisqu’à 22h30, j’ai dis à Vera : «Désolé, je me casse d’ici, je n’arrive plus à supporter les gens», et je suis filé à l’anglaise sans saluer personne à part Lia et Vera.
Et il y avait encore cette sangsue de «véléador» qui veut me faire citoyen de la ville, un vrai con : il est président de la chambre où ils sont 9 véléadors à se partager le butin, il était présent à Noël et encore pour la fête du baptême de Beny parce qu’il fait partie de la famille d’Izac. Il veut et peut me faire citoyen parce que son parti est aux affaires maintenant, et il croit qu’il va introduire une sorte de requête pour mon compte durant la cession de janvier. Bon, pour le moment, il y croit encore mais après ce que je vais lui dire, il ne va rien introduire du tout. Parce que s’il a été élu président, c’est grâce aux 407 voix de plus qu’il a fait ici, à NS do Ouro, mais ce n’est qu’une politicaille qui critique le parti au pouvoir quand il n’a pas le pouvoir, et une fois au pouvoir, il ne fait rien, c’est presque gênant pour lui parce vu qu'il est au pouvoir, il n’a plus personne à critiquer à part lui-même.
C’est le type qui est juste sur ma tête, non, pas le jeune à droite ni la bonne femme à gauche, le con juste derrière.
En fait, je n’ai pas grand-chose à lui reprocher puisqu’il ne fait rien, je vais juste lui dire que si son seul pouvoir c’est de me faire citoyen de la ville, c’est qu’il n’en a aucun, de pouvoir ! En réalité il devrait avoir beaucoup de pouvoir parce qu’il peut même bloquer des décisions du préfet, mais comme il n’en fait usage pour rien, eh bien je vais lui dire ce que j’en pense des politicailles de son espèce, un pique-assiette comme toutes les politicailles, mais qui ne sert absolument à rien, ni pour la route, ni pour l’eau, ni pour rien d’autre.
Je veux aussi dire un autre truc sur tous les tocards qui occupent actuellement le Vatican. C’est que ce soir, on a fait une première sortie familiale en voiture, on a mangé dehors et j’ai été à la messe dans la grande église du chef-lieu, et durant toute la messe, on est tous condamnés à voir ça, en grande affiche dans le chœur :
Un graphisme LGBT qui symbolise un curé avec une aube bleue qui encule un curé avec une aube verte, qui lui, non content de se faire enculer par le curé avec l’aube bleue, encule à son tour un curé avec une aube jaune, qui, non content de se faire enculer par le curé avec l’aube jaune, encule à son tour un curé qui porte une aube rouge, qui lui, à l’air de vouloir enculer une croix qui a une ancre au fond.
De la merde en paquet quoi (qui a bien dû coûter quelques millions au pape des pauvres, Franciscole), et une heure et demie de messe à devoir regarder une abomination pareille, eh bien c'est le genre de truc qui heurte ma sensibilité, et de manière générale, ça dégoûte le fidèle. Il faudra donc quand-même faire péter ce système qui sort tout droit du Vatican pour que ça cesse.
Parce qu'à ce propos, j’ai décidé il y a environ 2 semaines que l’homosexualité n’existait pas ! Voilà, c’est plus simple comme ça : ça n’existe pas, point final, quoiqu’en pense Vera, Analva, Liège, et le monde entier : j’en ai rien à cirer. Ils peuvent me donner les exemples qu’ils veulent, j’admets qu’il y a des gens maniérés, d’autres efféminés, et d’autres qui croient suivre une mode ou faire de nouvelles expériences, mais depuis l’aventure de Sodome et Gomorrhe, ça n’existe plus, Dieu a tout réduit en cendres.
Les mecs qui s’enculent ne sont ni homosexuels, ni gays, ni trans ou je ne sais pas quoi, c’est juste des dégénérés complets, voire des lobbyistes gavés d’argent public, mais pas des homosexuels puisque l'homosexualité n'existe pas.
Comme ça, je me simplifie la vie et je fais coup double :
1) ça tranquillise ma santé mentale de savoir que ça n’existe pas
2) Personne ne pourra me soupçonner d’homophobie parce que pour être homophobe, il faudrait déjà que l'homosexualité existe.
Voilà, donc ça c'est réglé.
Les gens…, putain, je ne peux que me féliciter d’avoir construit cette petite maison sur mon promontoire avec pour seule vision la nature et les sierras, mon ermitage c’est mon refuge. Encore ce matin, à 03h00, à défaut de pouvoir dormir, je suis sorti crapoter sous les étoiles, je me demandais si Dieu était toujours avec moi et Il y a rapidement répondu en balançant deux étoiles filantes flamboyantes, c'est ça que j'aime : la nuit, la quiétude, les étoiles et Dieu !
Ouffff, heureusement que j’ai été à la messe ce soir et que j’ai communié au corps et au sang de NSJC, parce que sinon, je crois que je serai un peu grincheux, mais là ça va, je me sens enveloppé de béatitude Divine.
Ah oui, à ce propos, Dieu m’a donné une seconde occasion de passer mon test de la foi et j’ai à nouveau pas tilté. Parce que je n’y ai pas pensé une seule seconde à cette histoire de test de la foi. Dieu m’avait déjà donné l’occasion avec le serpent corail à Noël, mais avec l’adrénaline, on ne pense ni au test de la foi ni à le prendre en main. Et hier soir pareil : je rentre dans ma salle de bain à poil pour prendre une douche, et par terre, il y avait une sorte de mille-pattes à carapace, genre scolopandre. On en avait déjà trouvé un lors de la construction de la maison et Izac m’avait dit que c’était dangereux (manière de parler, c'est pas mortel), un peu comme les scorpions ou de la famille des scorpions, un machin de ce genre :
Eh bien là pareil, je n’ai pas pensé à mon test de la foi, j’ai juste pris du papier toilette, l’ai ramassé, l’ai foutu dans les chiottes et c’est seulement après avoir tiré la chasse que je me suis dit : «Merde, c’était encore une occasion de tester ma foi !»
Mais comme on dit : Jamais deux sans trois, alors Dieu va me donner une nouvelle chance de tester ma foi. Lia a déjà passé le test deux fois, mordue par des serpents mortels, un crotale et je ne sais plus lequel, et lorsque les symptômes sont apparus, elle a fait la même petite prière qu’elle avait fait à ma femme pour chasser le mauvais œil et c’était réglé, les symptômes ont disparût. Donc Lia a la foi et il faut que je sois à la hauteur lorsque je croiserai la prochaine bestiole venimeuse. Oui, parce que mon test de la foi à moi c’est de rendre la vue à Lia, mais si ça foire j’aurai l’air d’un con. Vaut mieux commencer avec une bestiole pour être sûr que ça marche ensuite pour rendre la vue à Lia.
Sinon quoi d’autre de neuf, … ah oui : j’aime tellement mon ermitage, … oui, je l’ai déjà dit, mais hier soir j’ai dis à Lia : "Purée Lia, l’année passée, tu voulais m’arrumer uma mulher (m’arranger une femme), mais ma bonne maman, si tu savais comme je suis content de la quiétude de ma maison". Pas de femme qui m’emmerde, et comme je me félicite de ne pas avoir pris mon copain jusqu’ici, vous ne pouvez même pas vous imaginer.
Bon, elle m’a répondu que ce n’était pas par mauvaise intention, mais pour l’intendance : la bouffe, le nettoyage, la lessive, des trucs comme ça, mais qu’elle était contente que je me sente bien tout seul.
De toutes façons, on est tous seuls, certains sont plus ou moins bien accompagnés, mais seuls quand-même.
Que dire d’autre ? Je ne supporte plus les gens… oui, je l’ai déjà dit aussi, mais c'est viscéral ! Et je ne supporte spécialement pas Mario, le mari de la marraine de Beny, parce qu’il trompe sa femme, et il la trompe souvent. C’est le type qui met le pouce en l’air, et sa femme c’est celle qui a le pull rayé rouge et blanc.

Non, vu la position du petit on dirait, mais c'est pas son fils.
Alors Mario c’est une sorte de marchand qui cause 3 mots d’italien, qui m’a alpagué dès le début de la soirée, qui est allé me faire une caïpirinha, j’ai bu la moitié et vidé le reste dans le jardin. Il m’a fait chier d’abord avec ses vins italiens à 500 réais la bouteille, ensuite avec les cigares, mais au bout d’un moment, comme je ne supportais plus ce type, je suis passé du côté du jardin pour rester tranquille avec Lia, seuls, et il a fallu que le gaillard se pointe là pour nous raconter sa rencontre avec sa femme. C’est là que je l'ai comme transpercé, j’ai vu suinter l’hypocrisie : un gars qui se raccroche à un souvenir parce que c’est tout ce qu’il en reste, le souvenir et l’apparence. Comment je sais qu’il trompe sa femme ? Ben à vrai dire, c'est tellement évident que je m'étonne que des gens proches disent du bien de lui (genre Vera : "Ah, tu vas bien aimer Mario, il voyage à travers tout le Brésil pour son boulot, tu verras, il est très cultivé... :-x " ), et si je dis qu’il la trompe, ça ne veut pas dire qu’il a déconné une fois, ça veut dire que c’est une habitude.
Alors comme il fallait écouter les salades de sa rencontre avec sa femme, je suis reparti de l’autre côté, là où il y avait la fête, la musique et tout ce bruit. C’est là que j’ai rassemblé tout le monde pour faire une photo sur trépied, et ensuite je me suis barré à l’anglaise.
Que dire d'autre d'intéressant ? Rien, ah oui, pas intéressant mais aussi croustillant que les tabloïds britanniques à sensation : ce matin, j’ai appris que mon cousin Stéphane couchait avec ma femme, mais ils sont majeurs et vaccinés, donc je m’en fiche, ça ne me changera pas le prix du beurre. Ceci dit, je comprends enfin pourquoi depuis ma séparation il ne m'adresse plus la parole après 40 ans d'amitié. 30 ans de mariage, 40 d'amitié, et pour finir, toute cette équipe de nuisibles éjectés d'un seul coup de ma vie par Dieu en Personne !
V'là une bonne chose de faite, comme disait l'autre : "Seigneur, protège moi de mes amis, mes ennemis je m'en occupe !"
Voilà pour les nouvelles. Rassurez-vous, il ne s’agit là que de nouvelles de surface, superficielles, comme les discussions de hier soir, parce que les vraies nouvelles, je ne pourrai les donner qu'après avoir croisé la prochaine bestiole venimeuse (cette fois-ci je ne vais pas l'oublier, le test), et si je le passe, je vais pouvoir publier ce qui n’étais pas publiable il y a encore quelques jours, si je loupe, eh bien salut les gnous !
NS do Ouro, le 28 de décembre de l’an 2025 qui suit la naissance de NSJC